Dès le premier semestre de 2017, les résultats ont affiché une hausse de près de 40% par rapport à ceux enregistrés en 2016 au 30 juin. Cette année-ci, l’investissement laisse à nouveau présager un succès prometteur, d’autant que l’annonce du renouvellement du dispositif qui expirait le 31 décembre 2017 a été attendue avec le plus grand intérêt.
Les plus ayant boosté les investissements sont entre autres les taux bas pratiqués par les organismes de crédit, et ce, depuis les 3 dernières années. Ce qui a augmenté les ventes dans l’immobilier neuf, avec une progression de près de 60% en 2 ans. De plus, les rendements ont également enregistré une augmentation de l’ordre de à 0,5% et avoisinent le taux de 3,5%.
Quels sont les facteurs incitant à l’investissement sous la loi Pinel ?
L’emplacement faisant partie des conditions d’éligibilité au dispositif, les biens immobiliers sont par conséquent situés dans des secteurs à forte demande locative. D’où un taux d’occupation relativement élevé et un faible risque de vacance locative. Outre les taux bas mentionnés plus haut, la possibilité de réduire jusqu’à 63 000 euros fait partie des gros atouts incitant l’investisseur à souscrire à ce dispositif.
Le taux de la réduction demeure le même : 12%, 18% ou 21% selon la durée de la mise en location du bien. Les autres conditions par rapport aux années précédentes demeurent également inchangées. Toutefois, il est important de noter que c’est le zonage éligible au dispositif qui a fait l’objet d’une retouche pour 2018, et ce, par rapport à la zone B2 et à la zone C.
Il est possible d’investir en loi Pinel par le biais de l’exploitation de deux biens à usage de logement principal. Ceux-ci doivent obligatoirement bénéficier de la règlementation thermique RT 2012 afin de répondre aux conditions d’éligibilité en vigueur.